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JCA  Bayonne

JCA Bayonne

Journal d'humeur d'un randonneur bayonnais

Publié le par ars-bayonne
Publié dans : #randonnées
G1 avec   G2 avec   G3 avec   G4 avec
René Dauvin et Pierre Blanc   Jakes Saldubehere et Michèle Lassus   René Destandau et Bernard Guériaud   Jacques Capitaine et Michel Nagouas
Depuis PINODIETA, le GR8   Xoldokogaña
et Mandale depuis le Filtre
  L'Ursuya depuis Celay   le sentier des muletiers vers le lac d'Urrugne
Plafond trop bas aujourd'hui : malgré cela Pinodiéta sera toujours le point de départ incontournable pour une belle rando. Pour les 7 randonneurs présents , en grande partie sous le crachin mais dans la bonne humeur,  d'Espelette à Itxassou 
21 km furent "avalés"
      10 participants   12 randonneurs sont partis sous la pluie de l'ancienne douane d'Ibardin pour éviter la chape de brouillard sur les hauteurs. Le déversoir du lac fonctionnait ... pas étonnant  .  Déjeuner et retour au sec.
photos de
 
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photos de
René Laporte           Jacques Capitaine

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Publié le par ars-bayonne
Publié dans : #randonnées

photos de B. Lamagdelaine

Le tour d'Atxanga depuis le col de Saint Ignace avec  Beñat Lamagdelaine etGilbert Blau  400m - 5h    

100510-copie-1.jpg


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Publié le par ars-bayonne
Publié dans : #randonnées
G1 avec
Jacques Lacaze et Gérard Pétriat
L'Irubela Kaskoa par les asphodèles depuis Sumus
Belle journée de Printemps pour les 20 randonneurs

  G2 avec
Claudie Diriberry et Michèle Lassus
Les hauteurs de l'Ursuya
La transparence de l'air a permis aux 32 randonneurs de profiter du magnifique panorama
  G3 avec
Dominica Florensan et Monique Maumy
Les flancs de la Rhune
les 22 participants sont partis du réservoir de Sare
  G4 avec
Odile Molina-Lira et Michel Nagouas Sur les pentes du Mondarain
26 randonneurs pour les 350/400m...
à partir du Col de Legare
Sans-titre-2.jpg
photos de
 
photos de
 
photos de
 
photos de
René Laporte   Germaine Encizo   Michelle Michel   Danièle Flamant  et Gisèle Sausset

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Publié le par ars-bayonne-2.over-blog.com
Publié dans : #randonnées

 Voici les photos de la randonnée de ce lundi 26/04/2010. Rando menée par Nino SAUSSET.

15 randonneurs ont découvert la balade de l'ARTAGUE à ST PIERRE D'IRUBE. Ils ont pu profiter de la végétation luxuriante par un bel après-midi ensoleillée.

Photos de Germaine Encizo et Gisèle Sausset.

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Publié le par ars-bayonne
Publié dans : #randonnées

G1 : Le Béhorleguy depuis la cote 742, soit 800m, en 6h. avec Hall Masterson et Pierre Blanc.

Ils etaient 17 randonneurs à se lancer à l'assaut du Behorleguy malgré une météo "pessimiste" au départ de Glain.
Pas de pluie et une température idéale; ( photos de René Laporte )

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Publié le par ars-bayonne
Publié dans : #randonnées

21 personnes sous le soleil et de bonne humeur sont partis à l'assaut de l'Ereby
Pari tenu au bout de 2h, 13km, et 550 m de dénivelé.
Très bonne journée. merci à Pierre Blanc notre nouvel animateur
Merci à Rose Marie qui a réussi a faire danser la troupe au retour
A bientôt pour de nouvelles aventures

( photos de Beñat Lamagdelaine )

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Publié le par ars-bayonne
Publié dans : #séjours-randonnées

Du mardi 13 au samedi 17 avril 2010, Monique et Marc VIRON, Christine JULIEN et Georges THOURON,

nous ont proposé une découverte du GERS, Armagnac et Lomagne

GERS_carte.gif

 

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Vous trouverez ci-après quelques explications ( tirées du net ), qui seront certainement assez indigestes pour ceux qui n'ont pas participé au voyage, mais peut-être utiles aux autres !

Le programme nous a conduit de FOURCES à MONTREAL, puis SEVIAC avant d'arriver à CONDOM.

Le lendemain, randonnée vers LARRESINGLE, puis visite de LA ROMIEU.

Jeudi, visite de LECTOURE, St AVIT, St CLAR, FLEURANCE.

Le vendredi consacré à CONDOM, puis randonnée à BLAZIERT...

Enfin, le retour s'est effectué par VALENCE sur Baïse, l'Abbaye de FLARAN, la bastide de BASSOUES et celle de BEAUMARCHES

 

Construit autour d’un château remplacé aujourd’hui par une place ombragée de platanes, Fourcès est une originale bastide ronde dont les maisons créent un décor théâtral de colombages et d’arcades. Outre quelques délices gastronomiques incontournables en cette terre gasconne, le village attire également par quelques manifestations phares telles que son Marché aux Fleurs en avril ou « Marciac in Fourcès » extrait du désormais célèbre festival de jazz.

 Au 11ème siècle, les abbés de Condom reçoivent en donation les terres de Larresingle. Au 13ème siècle, l'abbé Arnaud Odon de Lomagne fait construire des tours flanques ainsi que la tour porte pour améliorer les défenses de la cité. Au 14ème siècle, la cité appartient aux évêques de Condom.  Au 16ème siècle, les évêques quittent la cité de Larresingle pour s'établir à Cassaigne. Au début du 20ème siècle, l'arrière petit fils du Maréchal Mortier (Duc de Trévise en 1807) s'éprend de la cité de Larresingle. Il oeuvre pour la restaurer.

La cité de Larresingle a un forme ovale avec de hautes courtines et un fossé aujourd'hui profond de 1mètre. Les murs sont  percés de fenêtres pour le confort des habitants, mais ils gardent de nombreuses traces de défenses d'origine médiévale  ( Les créneaux assez primitifs sans archère dans les merlons - Les 7 tours carrées sont parfois aveugles - Une seule porte d'accès, précédée par un pont levis, remplacé par un pont fixe à 2 arches.) Des maisons sont appuyées aux courtines. C'est un véritable petit village médiéval fortifié. Le donjon : puissante tour habitable de 3 étages au centre de la place. L'église :Au 11ème siècle, l'abside est construite à l'Est. Au 13ème siècle, le puissant donjon prend la place centrale, devant l'église. Quand il fallut agrandir l'église, on ne peut pas détruire le donjon.  La forme du bâtiment est donc une succession de "compromis" donnant une architecture unique.

Ancienne bastide gasconne créée en 1255, Montréal du Gers présente l'architecture typique d'un village en quadrillé, où toutes les rues principales mènent à la place centrale. Cette dernière, sur un air médiéval avec ses arcades, ses fontaines en pierre et ses maisons à pans de bois, présente une athmosphère très chaleureuse et conviviale. Et à en voir la beauté de ses bâtiments et monument, on a du mal à croire qu cette ancienne propriété des comtes d'Armagnac fut incendiée par les troupes protestantes de Montgomery en 1565. Deux églises remarquables sont à voir : l'église gothique Saint-Philippe et Saint-Jacques, du XIIe siècle, avec son clocher plat. Et au nord, l'église préromane de Saint- Pierre de Genens, datant du VIIe siècle, avec sa colonnade romaine.

Un détour immanquable lors d'une visite à Montréal du Gers, la villa gallo-romaine et le musée de Seviac. Située à quelques kilomètres du bourg, la villa affiche de splendides mosaïques, ce qui lui vaut l'honneur d'être l'une des plus luxueuses villas du Sud-Ouest. Découverte au 19ème siècle, il aura fallu de longues années de fouilles, parfois épisodiques, pour qu'enfin elle renaisse et livre au public ses richesses et sa beauté. Elle fait partie des plus beaux sites archéologiques et touristiques du Gers. Il est possible de la visiter de mars à novembre. Les excursions dans les alentours ne manquent pas. En effet, la région est très riche en monuments et curiosités de toutes sortes si bien que les ballades, les étapes culturelles et gastronomiques se complètent à merveille. Pavée de splendides mosaïques, ses thermes de dimensions exceptionnelles, permettent de comprendre ce qu'était la vie de ces vastes et luxueuses villas rurales de l'époque gallo-romaine. Les vestiges de l'époque mérovingienne évoquent ce que furent les siècles suivants, début de l'ère chrétienne

 

La Romieu fut au départ un modeste prieuré fondé par deux moines bénédictins dans le pays de Firmacon dépendant du vicomte de Lomagne, de retour d'un pèlerinage à Rome (d'où le nom "LARROUMIEU" signifiant en gascon "PELERIN". Cette fondation serait datée de 1062. Ce prieuré fût réuni à l'Abbaye Saint Victor de Marseille le 5 juin 1082. Autour des cellules monacales construites par les pèlerins, se portèrent les habitants. 
Cette ville était défendue par une ceinture d'épaisses murailles de 8 à 10 mètres de hauteur. Trois portes -"MIRAMONT" - " ROUÈDE" - "DE LA FONTAINE" y donnaient accès. De nos jours, de ces trois portes, seule celle "de la fontaine" avec son aspect primitif est encore visible.

Le monument le plus ancien, la première église "SAINT JEAN DE ROUÈDE" dont le premier chapelin en 1291 était Sancires de Calculo, est aujourd'hui le gîte d'étape des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle. Sur la route de Condom, une grande construction est aujourd'hui encore visible : c'est un ancien couvent de Clarisses, l'hopital Saint Jacques.

Et enfin, dans le quartier Est de Miramont, la Collégiale et le cloître construits par le Cardinal d'Aux (enfant du village et camérier du Pape Clément V) de 1314 à 1318avec ses deux tours (clocher et tour octogonale) ainsi que le palais saccagé pendant les guerres de religion. Jusque là dans le diocèse d'Agen, il fût rattaché en 1317au diocèse de Condom. 

Durant la Révolution, en 1790, LA ROMIEU fût chef-lieu de canton. L'église romane Notre Dame située sur la place du village fut détruite, donnant la configuration actuelle du centre du village.  Au début du XX è siècle, La Romieu regroupait sur ses 2700 ha environ 850 habitants. On pouvait retrouver tous les corps de métiers nécessaires à cette époque (maréchal ferrant, tonnelier, docteur, cordonnier, charpentier, coiffeur, épicier,...). Les 2 guerres (1914/1918 et 1939/1945) marquèrent la baisse de population.

Aujourd'hui, modeste village de 550 habitants, dépendant du canton de Condom, La Romieu reste un lieu très authentique, où l'histoire est encore inscrite sur les murs. Dominé par sa collégiale et ses imposantes tours, protégeant sa fontaine gothique, ce village en perpétuelle mutation réalise un parfait équilibre entre hier et demain.

L'occupation du site de Lectoure est constante depuis l'époque préhistorique, comme en témoignent les nombreux vestiges retrouvés lors de fouilles. La situation géographique en « éperon barré » du site a toujours favorisé l'occupation humaine. Oppidum gaulois, puis occupée pacifiquement par les Romains, la cité de Lactora s'étend alors dans la plaine et connaît une longue période de prospérité. Les invasions barbares successives obligent les habitants à revenir sur la hauteur, à élever des remparts et à faire de Lectoure une place forte pendant plusieurs siècles. Sa réputation est fermement établie. Victor Hugo, dans Notre-Dame de Paris, fait dire à l'un des gueux lancés à l'assaut de Notre-Dame : – Par les moustaches du pape ! (...) voilà des gouttières d'églises qui vous crachent du plomb fondu mieux que les mâchicoulis de Lectoure. Capitale du comté d'Armagnac, elle connaît pourtant plusieurs sièges, notamment celui de 1473 qui voit la capitulation et la mort de Jean V d'Armagnac, et une destruction presque totale. Réunie à la couronne de France, Lectoure renaît de ses cendres. Elle subit de nouveaux sièges lors des guerres de religion : alors possession des rois de Navarre, protestante, elle doit capituler devant Blaise de Monluc. Les XVIIe et XVIIIe siècles sont une période calme où s'épanouit une société bourgeoise. À la Révolution, de nombreux volontaires s'enrôlent et deviendront des figures marquantes de l'Empire : le maréchal Jean Lannes, et une pléthore de généraux dont les portraits ornent la salle des illustres. Les XIXe et XXe siècles voient une évolution qui n'est guère différente de celle des autres petites villes : lent déclin de la population, avec la rupture brutale due aux guerres mondiales (surtout celle de 1914-1918), qui épargnent cependant Lectoure, de par sa situation géographique éloignée des opérations militaires, qui lui vaut en revanche un afflux de réfugiés (les Alsaciens de Saint-Louis en 1940).

L'intérêt majeur du château Château de la Cassagne ( à Saint-Avit-Frandat ) élevé dans un parc à l'anglaise réside dans la grande salle des chevaliers de Malte édifiée au 17ème siècle. Son décor peint est en effet conforme à celui de la salle du Grand Conseil des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Sur les murs, des tableaux retracent l'épisode du Grand Siège de 1565 où les chevaliers triomphèrent de la flotte ottomane. On doit ce chef d'œuvre à Matteo d'Aleccio, grand admirateur de Michel Ange. On appréciera également la voûte peinte en trompe l'œil de la chapelle.

La Halle de Fleurance :Dans l'esprit de Beaumarchais, elle témoignait de la prédominance du pouvoir civil sur le pouvoir religieux. La halle primitive était montée sur 24 pilliers en bois, soutenant en son centre la maison consulaire (comme à Solomiac). Une seconde halle lui succéda, puis une troisième : celle que vous pouvez admirer aujourd'hui. Elle a été construite au XIX°s, par l'architecte auscitain Ardenne qui a repris le principe moyenâgeux, à savoir un maximum d'espace avec un minimum au sol.  L'église Notre Dame de Fleurance : En 1371, l'église a été consacrée à la Vierge. Cependant, les fleurantins ont l'habitude de la nommer église Saint Laurent, en référence au patron de la paroisse. Commencée dans le dernier tiers du XIII°s. et terminée au XIV°s., elle témoigne de l'évolution du style gothique méridional. Le Grand Orgue, inauguré en 1865, a été construit par le facteur Jules MAGEN, disciple du grand facteur d'orgue CAVAILLE-COLL. Il est un des plus bel orgue romantique de la Région. Il possède 1816 tuyaux, 34 jeux répartis sur 3 claviers manuels et n pédalier. Classé aux Monuments historiques, il vient d'être entièrement révisé par le facteur d'orgue Pierre Vialla de Fleurance.La Vierge à l'enfant : Cette statuette, en pierre, date du XV°s. et passe pour être à l'origine de nombreux miracles... Les tableaux de Jean-Baptiste SMETS doivent beaucoup au XVII°s. flamand, à l'influence de RUBENS. Jean-Baptiste signait souvent ses tableaux en ajoutant la mention "Muet". Il ne quitta jamais la ville d'Auch et resta célibataire. Il produisit abondamment. Comme son père, il brossa principalement des tableaux religieux que vous pouvez admirer à l'église de Fleurance.

Saint-Clar de Lomagne est une ancienne bastide fondée en 1274 par partage entre Edouard 1er d'Angleterre et l'évêque de Lectoure Géraud de Monlezun surplombant "le fleuve de l'Arrats" disaient les consuls en 1533. Elle doit son nom à Saint-Clair premier évêque d'Albi, apôtre itinérant martyrisé à Lectoure, la région devenant chrétienne sous son impulsion. La bastide comporte deux places à cornières, fait rarissime, non éloignées l'une de l'autre et son centre est justement la place de l'Hotel de Ville créée au XIIIe siècle avec sa halle aux piliers de bois et sa "garlande" de belles maisons de pierre sur cornières; la maison commune fut reconstruite sur le même emplacement en 1818 avec son campanile. Quand on arrive de Valence d'Agen (de Mauroux et Gaudonville) ou de Toulouse par Tournecoupe on aperçoit sur une hauteur, étalé sur un versant, un beau village d'où émerge la flèche magistrale de l'église qui domine la bastide d'autrefois, assistée sur sa gauche du clocher raccourci de la première bourgade.  Ajoutons qu'au Moyen-Age, il existait deux châteaux séparés par une rue étroite, le chateau de l'évêque et celui du seigneur, le tout situé dans le quartier le plus ancien de la cité aux rues étroites et orthogonales comportant des maisons anciennes notamment du XVIIIe siècle. Concernant le chateau épiscopal, il est intéressant de savoir qu'à l'origine, le 7 novembre 1257, Guillaume évêque de Lectoure céda le château de Saint-Nicolas-de-la-Grave à Guillaume de Bessens (1215-1260) abbé de Moissac qui lui donna en échange le le château de St-Clar, mettant fin ainsi à un certain contentieux. Ce qui permit d'ailleurs à Bertrand de Montaigut (1260-1295) de reconstruire le château de Saint-Nicolas-de-la-Grave.

Historiquement la Ténarèze est un chemin naturel sur les crêtes à la ligne de partage des eaux de la Garonne et de l’Adour. Ancienne voie romaine, elle permettait disait le dicton « d’aller des Pyrénées jusqu’à Bordeaux sans passer pont ni prendre bateau ». Condom a de tout temps été développée par le clergé, qui y a fondé de nombreuses abbayes et couvents. La légende veut qu'un noble revenant de Palestine ait été envoyé par un pape, avec des reliques de la croix, dans une région boisée, pour y fonder une ville sur une colline. Des fouilles ont cependant démontré que des populations habitaient la ville bien avant l'invasion romaine.Par deux fois envahie par les Anglais, la ville s'est libérée seule. C'est le 13 août 1317 que l'abbaye de Condom devient un évêché et se détache ainsi du diocèse d'Agen. Raymond de Gallard est nommé évêque, et l'église abbatiale devient aussitôt cathédrale.

Condom édifiée sur un promontoire calcaire, s’élève à 82 mètres d’altitude. La moyenne des températures avoisinant les 12°C confirme la douceur du climat.

L’étymologie la plus vraisemblable est « Condatòmagus » qui signifie « marché du confluent ». En effet, c’est au pied de la ville que le ruisseau de la Gèle se jette dans la Baïse qui descend du plateau de Lannemezan.

 

 Après la conquête romaine et l’édification de villas sur le territoire, c’est vers 720 que s’installent plusieurs familles nommées Vascons ou Gascons. En 1011, est élevée une abbaye dédiée à Saint Pierre qui sera confiée aux Bénédictins. Sous l’occupation anglaise, la puissance des Abbés devient si forte qu’ils obtiennent l’érection de Condom en Évêché, avec un diocèse de 130 paroisses. La Guerre de Cent Ans, où l’on voit l’alternance des partis anglais et français, ravage le pays jusqu’en 1453. Plusieurs épidémies, dont la peste, marquent le début de nouvelles épreuves. Le XVIe siècle allait connaître de grands troubles, dont les guerres de Religions. Le pays sera saccagé, les couvents pillés, la cathédrale mise à sac. Le XVIIe siècle apporte la fronde, la peste et la misère. En 1670, Bossuet est pourvu de l’évêché de Condom dont il ne reste titulaire qu’un an. L’illustre orateur retenu à la cour n’y vint jamais. Au XVIIIe siècle, le calme revient. Les sources sont captées, les rues sont pavées, les ponts et fontaines restaurés. On se préoccupe même de rendre la Baïse navigable. Les gabarres acheminent vins et eaux-de-vie vers Bordeaux et l’étranger. De riches hôtels particuliers sont alors érigés. Le XIXe siècle sera celui de l’économie et du commerce, mais la combinaison de la navigation et du chemin de fer n’aura pas les effets positifs attendus, d’autant que le phylloxéra va réduire les vignobles et frapper une économie qui résistera cependant jusqu’à la guerre 1914-1918.

La cathédrale Saint-Pierre est un monument de deux parties, d’âges différents. A l’est, en arrière du chœur, la chapelle Sainte-Marie, construite au XIVe siècle et à l’ouest, la cathédrale Saint-Pierre proprement dite a été élevée au début du XVIe siècle sur l’emplacement d’une ancienne église abbatiale du XIe siècle. Son plan est typique des églises languedociennes : une large nef unique à chapelles latérales. La nef comporte sept travées voûtées sur croisée d’ogives. Chaque travée mesure 15m de largeur sur 7,40m de longueur. Les croisées d’ogives décorées de liernes et tiercerons sont terminées par des clés de voûte historiées. Haute de 25m et longue de 90m, la nef déroule des piliers nervurés et décorés de frises qui deviennent lisses et sans sculptures dans le chœur.Les dix-sept baies ogivales, aux motifs de sculptures différents, donnent une clarté à l’édifice de part ses vitraux en « grisaille » restaurés au XIXe siècle. Les vitraux du chœur et de la chapelle de la Vierge datent de 1861.Le chœur du XIXe siècle est inspiré de la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi, socle en pierre et stuc pour le reste de l’ensemble. La tribune (solide contrefort qui soutient le clocher) accueille un orgue du XVIIe siècle possédant le chant rare du « Rossignol », accessoire typiquement baroque.Le clocher-porche mesure 4 m de haut, son tympan date du XIXe siècle.Le portail sud situé sur la place Saint-Pierre est du pur XVIe siècle, avec ses personnages de l’ancien testament et les armes de Jean Marre, bâtisseur de cette cathédrale.Le cloître reconstruit en 1521, est détruit en partie par les huguenots. Restauré dans son aspect primitif au XIXe siècle. Dans l’aile orientale s’ouvre la chapelle Sainte-Catherine, autrefois réservée au Chapitre. Deux portes de style renaissance ont été rajoutées donnant accès direct de la cathédrale à l’évêché.

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