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JCA  Bayonne

JCA Bayonne

Journal d'humeur d'un randonneur bayonnais

Publié dans : #Information
 

Le bois Guilhou

Exploitation agricole jusqu’au milieu du XIXème siècle, le bois Guilhou, alors appelé Domaine de Laclau se boise petit à petit pour devenir l’espace que nous connaissons aujourd’hui. C'est l'un des principaux espaces naturels de l’Agglomération bayonnaise. 

Il fait partie des espaces naturels sensibles du département. 

Le domaine de LACLAU (qui doit son nom à la famille Laclau, propriétaire du site au 16ème siècle), change plusieurs fois de propriétaire au cours du temps pour être racheté en 1824 par Monsieur RIVES. 

C’est lui qui, en 1830, commence la construction du château et étendra le domaine en 1844 grâce à l’apport de la propriété voisine de Grasincaou.

En 1874, il passe aux mains de la famille Guilhou qui en fera un lieu de résidence prestigieux. 

Par ajouts successifs, les Guilhou transforment la maison construite par Monsieur RIVES en un château aux styles architecturaux peu homogènes. 

Malheureusement, la nuit du 20 au 21 juin 1932, un violent incendie le ravage. Les efforts des pompiers de Bayonne n’ont pas suffi à enrayer le drame. 

Jusqu’à leur destruction en 1986, les murs encore noircis du château gardèrent le souvenir du prestigieux passé du bois désormais appelé bois Guilhou. 

Il ne reste plus aujourd’hui que trois grosses pierres pour matérialiser l’emplacement de l’ancienne demeure.

C’est ainsi que, en 1986, le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques acquiert le domaine au titre de sa politique des Espaces Naturels Sensibles, assurant la préservation de ce parc élégant et enchanteur.

La décision de protéger cet espace date du 17 juin 1971 lorsque la commune de Boucau demande la création d’une zone de préemption pour le bois Guilhou. 

L’ancien « domaine de Laclau » a été acquis par le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques en 1986.

Sur une étendue de 20 hectares, le bois Guilhou présente une grande diversité d’arbres, de fleurs et d’animaux qu’il vous appartient de découvrir.

De l’entrée Ouest à celle de l’Est, sur la zone du plateau, les vestiges du parc d’antan dominant l’Adour sont une invitation à la promenade. 

La partie plane du versant Sud concentre les plantes d’affinités méditerranéennes. 

Le versant Nord, où coule le Lèbe qui finit en s’élargissant dans une zone humide, est un écosystème fragile, très riche, qu’il convient de préserver.

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